Les désastreuses aventures des orphelins Baudelaire tome 10, La pente glissante de Lemony SNICKET

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TitreLes désastreuses aventures des orphelins Baudelaire tome 10, La pente glissante

AuteurLemony SNICKET

Edition: Nathan

Parution: 2005

Nombre de pages: 254p

Résumé: Cher lecteur, Hormis les patinoires et les pistes de ski, les choses glissantes sont rarement très plaisantes – anguilles ou escaliers cirés ou certaines mains que la politesse oblige à serrer. Hélas pour eux, dans le présent volume, les enfants Baudelaire se retrouvent en terrain très glissant, expression signifiant ici qu’ils vont risquer le dérapage, expression signifiant ici qu’ils vont s’aventurer sur une pente savonneuse, expression signifiant ici qu’ils vont être affreusement tentés de jouer avec le feu. Mais d’autres horreurs que la sortie de piste guettent le trio dans cet épisode : moucherons féroces et cavernes malfamées, sinistres visiteurs et messages sibyllins, aubergine géante et piège perfide, sans parler d’une vraie débâcle, ni de l’apparition d’un revenant qui n’est même pas un fantôme. De mon côté, j’ai tout sacrifié pour enquêter sur les désastres en cascade qui sont le lot de ces orphelins. Mais rien ne t’oblige, ô lecteur, à me suivre sur cette pente, et tu serais bien avisé de laisser ce livre navrant te glisser des mains séance tenante.
Avec mes sentiments respectueux,
Lemony Snicket.

Avis: Je souris en écrivant cette chronique car je ne peux pas m’empêcher de penser à la série Netflix. J’avais trouvé les épisodes sur La pente glissante plutôt amusant et intrigant et j’ai retrouvé ce sentiment lors de ma relecture de ce tome 10. Cela fait plusieurs tomes que l’ambiance autour des orphelins devient plus sombre. Le côté absurde bien que toujours présent change de ton, mûrit en même temps que ces personnages et nous offre une intrigue particulièrement bien ficelée.

Les inventions de Violette sont toujours abracadabrantes, les situations toujours plus désespérées mais j’ai aimé ce tome qui voit apparaître un nouveau personnage. [spoiler on] L’arrivée du dernier triplé Beauxdraps, Quigley, m’a vraiment fait plaisir. C’est un personnage que j’appréciais enfant et c’est toujours le cas dans ma relecture. Sa relation amicale avec Klaus est sympathique, mais surtout sa relation à Violette est attendrissante. On devine la relation amoureuse et cela offre un poil de douceur que la série ne connaissait pas. On ne s’attarde pas dessus mais savoir que cette relation existe pour Violette met du baume au cœur ! En plus Quigley est intelligent et débrouillard, il donne un vrai coup de pouce aux Baudelaires qui se retrouvent séparés à la fin du tome précédent. [spoiler off]

L’intrigue s’assombrit et de nouvelles pistes sont données pour les VDC, d’ailleurs on sent que la fin et le dénouement s’approche à grand pas. C’est compliqué de parler de ce tome sans trop spoiler. C’est aussi compliqué car beaucoup de choses se dénouent, gagnent en profondeur. Les VDC sont une organisation de grande ampleur et ce tome met en avant deux nouveaux personnages qui font froid dans le dos en lien avec l’organisation. [spoiler on] L’homme à barbe sans cheveux et la femme à cheveux sans barbe – leur appellation me fait rire – sont les deux nouveaux antagonistes. Olaf parait vraiment inoffensif à leur côté, il en perd de sa superbe. Les VDC ont ainsi un lien important avec les incendies. On recoupe donc l’incendie chez les Beaudelaires, les Beauxdraps, chaque incendie prend un sens différent. D’ailleurs la déception ! Violette, Klaus et Quigley cherchent le QG des VDC qui vient d’être réduit en cendre par le duo pyromane. Tant que je suis sous spoiler, j’étais tellement triste de voir la séparation de Quigley avec les Baudelaire. Je me souviens avoir été triste aussi à ma première lecture et ça ne change pas ! C’est rageant. [spoiler off]

Je n’ai pas parlé de Prunille encore. Séparée de son frère et sa sœur dans le tome précédent, elle reste en compagnie d’Olaf et sa clique. Elle fait tout pour survivre et l’on voit grâce à elle que ceux qui sont avec Olaf ne sont pas tous si méchant que ça – même si ça reste des méchants. Prunille joue ainsi les espionnes et permet de donner les informations pour le tome suivant. Nouvel objectif, et j’ai hâte d’y être.

La plume de Lemony SNICKET est toujours aussi distrayante. L’interaction directe du narrateur dans l’histoire me plait toujours autant, c’est vraiment un point original qui rend la lecture très encrée au réel et se met en décalage avec l’absurde du roman. D’ailleurs je me souviens gamine, je me demandais si, du coup, il s’agissait d’une histoire vraie… Ne vous moquez pas, c’était des réflexions de gosse… Oui j’avoue je me moque de moi-même en les relisant maintenant, mais chut !

Bref, je vais me faire un plaisir de finir la relecture de la saga cette année ! Violette, Klaus et Prunille ont toute mon affection c’est donc avec plaisir que je vais dévorer le reste de la saga !

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