Manga – City hall de GUERIN et LAPEYRE

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Titre: City hall tome 1 à 7

AuteursRémi GUERIN et Guillaume LAPEYRE

Edition: Ankama

Parution: 2012 à 2015

Nombre de pages: 192p

Résumé: Imaginez un monde où tout ce que vous écrivez prendrait vie. Imaginez maintenant qu’un individu utilise cette arme avec les plus sombres desseins… À situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle, les forces de police de City Hall n’ont d’autre choix que de faire appel à deux des plus fines plumes de Londres : Jules Verne et Arthur Conan Doyle !

Avis: J’ai cette série de mangas en tête depuis très longtemps – depuis sa sortie quasiment il me semble. Le principe de donner vie à ce qui peut être écrit sur du papier, en tant que lectrice, ça me faisait rêver. Et j’ai enfin eu l’occasion cette année de me lancer dans cette saga. Je préfère prévenir, il risque d’y avoir des spoils, je vais essayer de signaler les plus importants mais certains éléments risquent d’être dévoilés, je ne peux pas parler de la saga dans sa totalité sans mettre des balises toutes les phrases sinon…

J’ai vraiment beaucoup aimé l’histoire, la mythologie et l’intrigue que propose les créateurs. On peut découper la série en deux arcs principaux: d’abord l’apparition puis la capture du criminel Black Fowl, puis la recherche de son identité avec pour but de pouvoir le condamner. Ces deux cycles sont tous les deux très intéressants. Dans les premiers tomes toute la mythologie autour des papercuts – création faite à partir de ce qu’une personne écrit – est mise en place, l’appréhension de l’univers par les personnages également ainsi que la construction de notre équipe de choc. Ils sont très bons, j’ai particulièrement aimé ces tomes qui sont riches en rebondissements. Les tomes du cycle 2 sont plus pointus, on passe à une étape différente, c’est pas toujours évident mais ça reste très bien construit, intéressant.

[spoiler on] La fin du premier arc voit se faire capturer le grand méchant de l’histoire, Black Fowl. On apprend que c’est un papercut, il prend l’apparence du père de Jules Verne et c’est mission impossible pour les distinguer ou les confondre afin de reconnaître le vrai père de Jules. C’est vraiment très bien fait ! Et c’est une bonne raison de se lancer dans le deuxième arc qui va chercher à détruire Black Fowl pour libérer M. Verne qui est condamné à mort au même titre que le criminel, histoire d’être sûr de pas se tromper… Cette deuxième partie va se lancer dans une course contre la montre, avec comme destination pour trouver la clef du mystère le monde à l’envers, l’univers de Lewis Carroll et ça envoie du lourd. La totalité des protagonistes – quasiment – va y être réunie et va commencer l’ultime combat dans un monde complètement loufoque et illogique. C’était fun, quoique certains passages ont été un peu difficile à lire pour moi, car pas très clair. Le final à Londres et la révélation sur l’identité de Black Fowl, à savoir la mère de Jules est une réelle surprise, on ne s’y attend vraiment pas et la résolution a été très triste: le sacrifice de Jules pour libérer son père et se débarrasser de sa mère… Pas évident. J’ai aimé que ce soit Arthur Conan Doyle qui cloture la série, et le fait qu’il soit accompagné de Sherlock… Même si c’est sur une page, j’étais en joie… [spoiler off]

Concernant les personnages j’ai beaucoup aimé notre trio Jules Verne, Arthur Conan Doyle et Amélia Earheart. C’est là qu’a résidé une des forces de la série pour moi: mettre en scène des références littéraires et historiques pour les faire travailler ensemble. On découvre en plus de ces trois là: Harry Houdini, Lewis Carroll, H. P. Lovecraft, C. S. Lewis, J. R. R. Tolkien, Nikola Tesla, Georges Orwell, Mary Shelley, Victor Hugo… J’en oublie surement, mais c’est pour vous donner une idée de l’ambiance qu’il peut y avoir… Rappelez-vous que l’on est dans un monde où ce qui est écrit sur papier devient réel… Il y a de belles opportunités à saisir ! Les références aux œuvres des auteurs ou à des œuvres futures est aussi quelque chose qui m’a beaucoup plu: Houdini qui invoque Dumbledore en jurant ça a quand même de la gueule…

Enfin niveau dessin, j’ai beaucoup aimé le trait de Guillaume LAPEYRE, même si selon les tomes et les scènes de combat les dessins pouvaient être un peu illisibles ou brouillons – de mon point de vue en tout cas, j’ai eu quelques difficultés à me repérer par moment. J’ai aussi eu un peu de mal arrivée au dernier volume à me repérer avec certains personnages dont j’avais du mal à reconnaître le design. Mais à part ces quelques détails j’ai aimé le coup de crayon et l’ambiance dans laquelle nous ont plongé les artistes. Du coup je suis très contente d’avoir lu cette série qui me faisait envie depuis si longtemps et je me pencherai probablement sur les autres créations de GUERIN et LAPEYRE. J’ai vu que des spin-off allaient être faits car l’auteur l’évoque à la fin donc je jetterai probablement un œil !

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